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samedi 11 septembre 2010

Mal de crâne anti-productif !

Depuis hier soir, j'ai un mal de crâne qui me taraude la tête. Un début de sinusite ? Peut-être. En tout cas, je n'ai pas été aussi productive que j'aurais souhaité l'être hier soir. 520 mots ajoutés seulement. Mais bon, c'est toujours mieux que rien. D'autant que j'ai pas mal galéré pour savoir comment j'allais commencer ce chapitre 1. (J'avoue avoir été moins bloquée pour la rédaction du prologue.) Pas de syndrome de la page blanche mais, au contraire, un fourmillement d'idées que j'ai eu du mal à démêler et à organiser. Bon, c'est fait et c'est ça qui est le plus important !

Encore que... mon premier lecteur test (que je remercie chaudement d'ailleurs ! ;-) ) ne m'a pas encore fait de retour sur ce début de chapitre. Sûrement que des choses seront à revoir.

Et oui ! Tout ce que j'écris passe sous les yeux de mes deux lecteurs test. Tout d'abord, mon frère me donne un premier avis : je fais une première modification en fonction de ses remarques. Puis, mon lecteur test numéro 2 (mon mari) critique à son tour mes écrits et il est impitoyable ! Lors de l'écriture de mon tome 1, certains chapitres ont eu droit à un nombre assez important de réécritures... et de lectures !

J'avoue que c'est parfois frustrant. On a ENFIN terminé son petit chapitre dont on est très fière et, en quelques minutes à peine, le verdict tombe : il faut recommencer, modifier, ... et ce, jusqu'à ce que mes deux lecteurs test aient approuvé le texte. Mais, d'un autre côté, c'est ça qui me permet d'avancer ! Les critiques, il n'y a rien de mieux pour s'améliorer ! Grâce à elles, on se remet en question et, après avoir digéré la dure réalité, on regarde son texte de plus près pour l'améliorer. Et c'est là qu'on se rend compte que les lecteurs test ont vu juste ! On n'a plus qu'à les remercier de nous avoir ouvert les yeux sur les défauts de notre récit : illogisme dans les évènements, inadéquation de la réaction d'un personnage, manque de crédibilité, longueurs, ...

Bien sûr, tout le monde ne procède pas de cette façon. Certains préfèrent écrire en solitaire, enfermés dans leur petit bureau jusqu'à ce qu'ils écrivent le mot "fin" sur leur manuscrit. Personne n'a le droit de lire leur roman tant qu'il n'est pas terminé. C'est un choix. Chacun est libre d'adopter la méthode qui lui convient le mieux. Personnellement, je préfère avoir à modifier au fur et à mesure plutôt que d'arriver à la fin de mon histoire et apprendre qu'il faut que je recommence entièrement.

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